<h2 id="contexte">Contexte </h2>

<p>Le territoire analysé est composé d’une succession de «poches urbaines» faites au coup par coup depuis 1960. L’extension de la zone commerciale Saint-Ladre ne fait que prolonger cet urbanisme sans considérer la géographie de vallée sèche du même nom.</p>

<h2 id="enjeux">Enjeux</h2>

<p>Afin de retrouver une entrée de ville ancrée dans la géographie de plateau, le projet répond aux enjeux d’aménagement métropolitains suivants :</p>
<ul>
  <li>Contenir l’urbanisation aux limites physiques dessinées par les grands axes routiers</li>
  <li>Rééquilibrer l’offre commerciale en confortant les pôles d’activité existants</li>
  <li>Diversifier les pratiques agricoles en frange urbaine en favorisant la perméabilité des sols</li>
  <li>Développer les mobilités actives sur le plateau, selon des cercles concentriques.</li>
</ul>

<h2 id="le-projet">Le projet</h2>

<p>Le projet d’aménagement valorise et conforte l’entrée de ville comme façade économique tout en étant un quartier vécu :</p>
<ul>
  <li>Il propose une desserte en transports en commun efficace et performante</li>
  <li>Il développe un réseau dense pour les mobilités actives</li>
  <li>Il valorise les voies de communication historiques par des structures paysagères remarquables</li>
  <li>Il facilite la perméabilité des sols par le biais des espaces publics et des parcelles cultivées</li>
  <li>Il définit une urbanisation composée par des variations de densité en complémentarité des pratiques agricoles.
Prenant place sur 170 ha, l’identité de la future ZAC Saint-Ladre est directement rattachée à la géographie de vallée sèche :  Un versant nord ouvert caractérisé par des grandes parcelles agricoles et une densité urbaine forte alliée d’espaces publics aérés à contrario d’un versant sud constitué de parcelles arboricoles et d’une densité urbaine moins forte, plus «rurale» et où les espaces publics sont conçus dans des ambiances plus intimistes et rafraîchissantes.</li>
</ul>

<h2 id="echéances">Echéances</h2>

<p>Sur la base du travail mené dans le cadre de l’observatoire des paysages du Grand Amiénois, les études ont été réalisées de juillet 2015 à juillet 2016.</p>